~~ Amadeus Von Bartholomaeus ~~
-dit-
~~ Deus Von Bartholomaeus ~~

Identité • Race : Démon • Poste tenu : Noble, Baron plus exactement, Baron Bartholomaeus, s'il vous plait. • Sexualité : Hétérosexuel, toute autres sexualité est à proscrire lorsqu'on est noble. • Arme : Deux Kamas reliés par une chaine. Cette chaine peut s'étendre à l'aide d'un système judicieusement incrusté dans les poignets des deux Kamas, me faisant ainsi une arme de courte et moyenne distance. Elle sont assez petites et compactes pour passer inaperçues sous ma longue cape ample. Je suis passé maitre incontesté dans l'art de les manier, pensez vous, des centaines d'années pour se perfectionner, ça aide... Vous seriez surpris de toutes les choses que l'on peut faire avec de telles armes...

Descriptions

• Physique : Parlons du physique de l'enveloppe du démon. Cette enveloppe donc est de taille imposante, elle est telle qu'elle cache facilement la lumière de quiconque l'aura entre lui à l'astre lumineux. Il porte toujours un long manteau noir de geai avec un chapeau qui projette une ombre sinistre sur son visage pâle comme la mort... D'ailleurs, son corps est froid comme cette dernière également. Ses yeux, d'un naturel jaunâtre, s'illuminent de lueurs magiques et virent au rouge lorsque le sang vient à lui monter à la tête. Il porte en dessous de son long vêtement, une chemise blanche surmonté d'une jacket noir comme les ténèbres. Autant son long manteau est usé par le temps ainsi que son chapeau, autant ce qu'il porte au dessous est toujours raffiné... Il arbore également un ceinturons qui lui sert à accroché Mortis et Fatalis lorsqu'il ne s'en sert pas. Par le bas, il porte un pantalon de toile noire ainsi que des bottes à l'images de ses vêtements extérieure : usée.

Dans la nuit, il est donc très difficile de l’apercevoir...

• Caractère : Que dire de Deus... C'est un être assez méprisable comme tout les démons. Ses principales qualité qui ne sont que des défauts en réalité, sont la fierté, la condescendance, l’orgueil. Il hautain et sournois également. Il a tendance à prendre tout le monde de haut sans jamais se remettre en doute. Il sert souvent ses propres intérêts avant ceux des Enfers ce qui n'en fait une valeur sure que de moitié pour le royaume infernale. Cependant, étant donné qu'il aime le carnage, le massacre, il sert volontiers le trône pour assouvir ses propres désirs. Son attitude peu paraître souvent détachée. Hormis cela, son goût pour le sang et la chaire humaine est sans limite, à tel point que certains peuvent même le confondre avec un vampire à tendances cannibales...

• Apparence secondaire: Son apparence secondaire, il ne la prend que lorsqu'il change de corps ou en de très très rares occasions. Il n'aime pas la montrer, la trouvant disgracieuse, car oui, il aime la beauté des choses, même s'il les flétrit dès qu'il peut. Lorsqu'il est sous forme démoniaque, il arbore un corps imposant à la musculature massive, son visage squelettique rappel bien de quoi cette forme est issue : Un rituel nécromantique. Sous cette forme, il porte de mystérieux tatouages également dont personne ne connait réellement la signification...

Spoiler:

• Sorcellerie: Nécromancie: C'est la manipulation de la chair, invoquer, révoquer des morts vivants également. Le pouvoir de réveiller les morts et d'en faire ce que bon lui semble, voilà le pouvoir de Deus. Il peut également à l'échelle de petites parcelles, pourrir les chairs et toutes les cellules vivantes en leur aspirant leur énergie vital dont il se nourrit...

Histoire

Si l'âme d'un ange est une bénédiction, l'âme d'un démon en est tout autre. Quand l'on reçoit la visite d'un démon en soit, c'est une douleur et une peine infinie qui vous envahit pour ne laisser chez vous que la place au désespoir. Ainsi moi, Amadeus Von Batholomaeus, ai voyagé en tant que démon de corps en corps pour trouver celui qui serait parfait. L'aurais-je trouvé enfin ?

Mais toute histoire a un commencement, c'est donc par celui-ci que nous débuterons. En des temps très reculés, des centaines d'années avant notre ère, je vivais une vie paisible dans un château sans histoire, une vie qui me prédestinait à prendre la succession de mon père à l'âge de ma majorité, une vie qui avait tout de l'ordinaire quotidien d'un noble, une vie fade et pleine de faux semblants... Plus j'avançais et plus l'héritage me rebutait, je l'exécrais plus que tout...

L'idée me répugnait tellement que je songeai plusieurs fois à m'ôter la vie, sans succès... Puis vint le jour de la révélation. Le jour fatidique où la vie d'un homme bascule dans la lumière ou dans les ténèbres les plus totales. Ce jour fut le jour de ma « mort », le jour où enfin je réussis à me libérer du joug, pensais-je alors, de mon identité de noble... Mais Ô funeste destin, la vie après la mort en voulu autrement. Oui je parle bien de vie après la mort... Qui aurait pu imaginer que j'étais le fils de tout autre chose qu'un Baron miteux avec un titre obsolète...

Car une fois mort, ce ne fut pas le paradis qui me tendit les bras mais l'Enfer. Lentement, après ma mort je sombrais dans cet abîme dont je ne pensais plus jamais ressortir... C'était sans compter celui qui m'avait engendré... Comme je le disais, le Baron n'était pas mon père, le seul vrai père que je n’eus jamais eut fut un démon, mais son nom ne viendrait que bien plus tard. Pour le temps, je venais de me réveiller d'un profond sommeil de toute ma sombre vie de dédain et d'ignorance de ce que je fus réellement. Dans mon lit de mort, mon corps se remit à bouger, ma mère non loin, me regardait avec un certain effroi. Mon visage était défiguré par l'acte que j'avais commis afin de mettre fin à mes jours, mon corps tout entier d'ailleurs : J'étais littéralement brûlé.

« Mère, que m'arrive-t-il ? » La pauvre bonne à rien était en train de sangloter, elle savait très bien ce qu'elle avait fait...

Je m'approchais d'elle et elle me révéla toute la vérité, j'étais le fruit d'une union illégitime, le pêcher d'une femme adultère. La femme et non plus la mère que j'avais sous les yeux me répugnait tout comme la vie de mensonge que j'avais mené jusque là et qui m'avait poussé à commettre l'irréparable. Soudain, un violent désir envahit mes tripes, un désir de mort, de violence, de carnage... Ma nature démoniaque s'éveillait à moi enfin... Et je me sentais... libéré... Ma main se serra machinalement sur le cou de ma propre génitrice comme l'on enserre un animal pour lui tordre le cou. Dans son visage, je pu lire une pointe de tristesse dans une mer de désespoir, elle savait que pour elle, c'était la fin. D'un geste soigneusement calculé, mes doigts entrèrent dans la chair de sa jugulaire et arrachèrent cette dernière. Le sang giclant sur mon visage monstrueux de grand brûlé. Le premier mal était fait.

Bientôt, je reprenais ce nom qui m'avait tant répugné mais qui maintenant me rendait fier, fier d'être devenu ce que j'étais. Amadeus Von Batholomaeus...

Mais l'histoire ne s'arrêta pas là, loin de là. Le temps passa et ce corps si laid ne me plaisait plus, je devais trouver un moyen d'en changer. C'est ainsi que j'entendis parler d'un livre, un livre antique appelé : Nécronomicon. Cet ouvrage, disait-on, pouvait rendre la vie à n'importe qui, pouvait faire des miracles que l’entendement même ne saurait cautionner. Mais en réalité c'était bien plus que cela, il m'offrit une chance inespérée de quitter ce corps pour de bon... Le prix à payé fut lourd. Lorsque je réussis à me procurer cet ouvrage, un savoir sans limite s'offrait à moi. Grâce à lui, j'eus l'échappatoire que j'attendais... La possibilité du transfert d'âme, ce rite nécessitait beaucoup mais ce que je pouvais en tirer était immense. Mais la condition était de voir irrémédiablement mon corps se dépérir jusqu'à en arriver à l'épuisement totalement de toute son énergie vital autrement dit : l'heure de sa mort véritable. C'est ainsi que d'années en années, de siècles en siècles, je pus survivre. Car du moment que j'avais quitté mon propre corps, il m'était impossible de le réintégrer, telle était la loi de cette réincarnation artificielle. Le temps me permis de maitriser à la perfection ce livre, la nécromancie n'avait plus de secret pour moi.

C'est alors que l'idée m'apparut, m'emparer d'un corps immortel, là était l'ultime solution. La tâche fut ardue mais le jeu en valait la chandelle... Je finis par réussir à capturer un de mes semblable pour lui voler son enveloppe corporelle et ainsi avoir la véritable vie éternelle dans un corps qui était à mon goût. Je ne su jamais quel corps de quel démon j'avais emprunté et au fond, je m'en fichais. J'avais ce que je voulais, l'immortalité et la puissance nécessaire pour m'amuser à ma guise... Enfin ma vie allait commencer, le Baron Amadeus Von Batholomaeus était enfin né...

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